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« L’équilibre, ce que je veux dire c’est que souvent on approchait les sphères genre la femme, la citoyenne, la mère, l’amie, la travailleuse, mais souvent la femme c’est la dernière à laquelle on pensait. Ce que j’ai appris au fil du temps c’est que la femme c’est le pilier et c’est les racines du reste (...) Aujourd’hui, la femme je la respecte plus que jamais, j’apprends à mettre mes limites, à mettre du temps dans ce qui me tient à cœur. Ma vie est drôlement plus savoureuse. Je rayonne plus facilement dans mon rôle de mère et dans toutes les sphères de ma vie. Je peux transmettre davantage. »
« Moi ça m’a offert une qualité de vie que je n’aurais pas pu m’offrir si je n’étais pas passée par ici, mais la vie que j’ai maintenant, le parcours scolaire que j’ai, je l’aurais pas eu si je n’avais pas eu la MPB. Je peux travailler et ne pas être au salaire minimum, c’est ça que je veux dire par qualité de vie. Je peux payer ce que je veux à mes enfants, façon de parler. Je ne gagne pas des millions, mais j’ai pu finir mon Bacc grâce à la maison et je gagne plus que si je n’aurais pas eu de Bacc.»
« J’ai besoin de quelqu’un qui fasse un plan de match avec moi. »
« J’ai des aspirations pour demain sans avoir le plein contrôle sur ce qui arrivera, mais j’ai un bagage. (…) Je me sens plus forte. »
« Quand tu arrives, ici il faut une étincelle, une satisfaction et une fierté pour nous. Ça m’a donné un métier, de l’autonomie, des études, pis les projets ben si celui-là marche pas ben, on va investir dans un autre parce qu’on est capable. »
« Ce qui me rend plus fière, c’est d’être plus autonome […] Je suis rendue autonome, je suis respectée par mes parents, respectée par ma famille, par mes frères et sœurs, par mes collègues de travail, même par mes employeurs […] » 2
« Dites aux femmes de la Maison Pauline Bonin qu’elles peuvent réussir. Je suis un exemple. J’ai maintenant mon cours comme infirmière auxiliaire. »
« Les trois années où j’ai habité à la Maison Pauline Bonin m’ont permis de m’outiller à travers plusieurs domaines de ma vie. Ce fut une perche tendue vers moi afin de me sortir des ennuis financiers qui me submergeaient. J’ai entrepris une formation collégiale en techniques d’éducation spécialisée. Je peux maintenant vivre au lieu de survivre. »
« Je vis actuellement ma dernière année à la Maison Pauline Bonin. J’y ai noué des amitiés durables. J’ai assaini mes finances. J’ai remis de l’ordre dans ma vie. Pour moi, c’est un carrefour de ressources qui m’a permis de surmonter mes difficultés et de reprendre confiance en mes capacités. C’est aussi un tremplin grâce auquel je peux me propulser vers mon objectif : terminer ma formation. » 3
Références
1. Les témoignages sont tous véridiques.
2. Les citations proviennent de : St-Germain, L. et la collaboration de Fordin, M, et Milot, S. (2019). La Maison Pauline Bonin. Un avenir meilleur pour des femmes monoparentales de Lanaudière. Raport de recherche déposée au conseil d’administration de la Maison Pauline Bonin. Centre de recherche sociale applicquée (CRSA)
3. Paroles de femmes – tirées du dépliant de la Maison Pauline Bonin réalisé en 2015